Promotion Santé Guadeloupe, Saint-Martin, Saint Barthélemy
Fondée sur une approche globale de la santé, Promotion Santé Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy travaille en étroite relation avec les associations de prévention du territoire de la Guadeloupe et des îles du Nord.

Préambule

Violence - Définition, caractérisation, repères...

Marie-Christine Poujouly. Violence. In Les concepts en sciences infirmières. 2ème édition, 2012, pp. (302-304). (Hors collection). En ligne sur cairn.info

Le terme de « violence » se retrouve dans de nombreux domaines scientifiques, particulièrement dans le domaine des sciences humaines, sociales et politiques. Il apparaît dans le domaine des soins depuis une vingtaine d’années. En 1996 l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) convaincue par l’accumulation de données épidémiologiques en matière de violence, déclare qu’elle constitue un problème prioritaire de santé publique. Elle appelle les agents de santé à développer et mettre en place des protocoles d’action visant l’amélioration des soins aux personnes impliquées dans des situations de violence.

L’étymologie du mot « violence », tout comme celle de l’adjectif violent et du verbe violer, dérivent du latin « vis » qui signifie « force en action, force exercée contre quelqu’un ». Le pluriel « vires » désigne les forces physiques nécessaires pour exercer la « vis ».

La définition la plus courante du terme « violence » est celle figurant dans les dictionnaires « force brutale, intense, souvent destructrice exercée contre quelqu’un ». Cette définition se réfère généralement à la violence physique...


Définition de la violence. Institut national de santé publique du Québec. En ligne [Dernière consultation: 29/09/2025] 

La violence est définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme étant « l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès »..


"Selon la typologie proposée par l’OMS, il est possible de diviser la violence en trois grandes catégories : la violence auto-infligée, la violence interpersonnelle – qui inclut autant la violence perpétrée par un proche que par un inconnu (nommé violence communautaire) –, et la violence collective qui peut être sociale, politique ou économique.."

Source: INSPQ

Visuel

Dossier: Psychologie de la violence. In Sciences Humaines, n°342 - Décembre 2021: (pp. 32-57). Disponible en prêt 

Dossier sur les déterminants, les modalités d'expression et les effets de la violence humaine : le caractère universel de l'agressivité, les causes des conduites agressives ; quelques expériences scientifiques emblématiques sur les ressorts du passage à l'acte violent ; les violences éducatives ; les violences adolescentes ; la violence psychologique envers les enfants ; les violences sexuelles ou sexistes envers les femmes ; les causes des crimes de masse.

Jean-François Dortier - Les violences actuelles In Humain et violence, les choses vont-elles vraiment de mal en pis ? Universités d'été 2019 CROEC Paris, 2019 Youtube

Sociologue, Jean-François Dortier est le fondateur et directeur de la publication du magazine Sciences humaines. Auteur de nombreux articles de vulgarisation scientifique sur les sciences cognitives, la philosophie, l'histoire des idées, la sociologie, etc., il interroge, au fil de ses ouvrages et études, la nature humaine et ses évolutions. Il s'interroge à l'occasion de son intervention aux #UE2019 sur la pensée commune que notre société est de plus en plus violente. Alors, les choses étaient-elles vraiment mieux avant ?

Bègue-Shankland, Laurent. Agression, psychologie sociale. In Encyclopédie Universalis. [En ligne] 2016 [Dernière consultation : 09/05/2025]

L’agression est définie comme un comportement qui vise à blesser intentionnellement un individu motivé à se soustraire à ce traitement (…) On distingue généralement le caractère physique ou verbal d’une agression, sa dimension active ou passive (omission volontaire, par exemple) et son caractère direct (présence personnelle de la victime) ou indirect (propagation de rumeurs, par exemple).

Lorsqu’une agression est hostile, elle vise à infliger une souffrance ou à causer du tort à autrui, et s’accompagne d’émotions comme la colère.

L’agression instrumentale se matérialise quant à elle par un comportement coercitif par lequel l’attaque d’autrui est perpétrée avant tout afin d’atteindre un but donné (appropriation d’une ressource, par exemple).

Bègue-Shankland, Laurent. « Chapitre 3. Théories et modèles de l’agression ». In Bègue-Shankland, Laurent. L’agression humaine. Malakoff : Editions Dunod ; 2015. Coll. Psycho Sup. pp. 51-74.

Selon les modèles instinctuels, les tendances activatrices du comportement se situent au niveau intrapsychique : des impulsions agressives seraient spontanément générées par l’organisme et auraient une fonction de défense et d’affirmation par rapport à l’entourage. Les deux principaux courants instinctuels se distinguent essentiellement par la fonction qu’ils attribuent à l’agression...

Cahiers français, 376 - Septembre - octobre 2013 - La société et ses violences

Les auteurs de ce dossier passent en revue les différentes formes de violence dans la société française - des plus éclatantes aux plus larvées. Le sentiment d'insécurité fait également ici l'objet d'une analyse intéressante.

Houssier, Florian. « Métapsychologie de la violence ». Enfances & Psy, 2009/4 n° 45, 2009. p.14-23

L’auteur explore la genèse de la pulsion destructrice sous ses diverses formes de violence ; il articule son propos avec ce qui empêche la violence inaugurale propre à toute vie psychique d’être au service de la destructivité. Le paradigme de la violence est incarné par le passage à l’acte : ce moment de déliaison pulsionnelle laisse libre cours à la décharge de l’excitation, en étant connecté avec des fantasmes paranoïdes menaçant le sentiment d’identité du sujet. L’approche de Winnicott sur ce thème, à partir de la délinquance, donne à la relation mère-bébé une place central


Pour aller plus loin

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